Le patrimoine, dans une politique de valorisation, peut être vecteur de développement. Pour un environnement aussi exceptionnel que celui de Portivechju, « la mise en patrimoine » d’un capital non encore exploité offre la possibilité d’élaborer un projet territorial porteur de sens dont les marqueurs identitaires alors définis constituent le socle d’un possible « agir ensemble » et les fondements d’une « culture commune ». Néanmoins, un principe doit nous conduire : nous sommes les dépositaires de ce patrimoine, non les héritiers. Cela engage notre responsabilité devant les générations futures, notre action à ne pas épuiser les ressources léguées par les générations passées … en eau, en plages, en forêt, en maquis… en terre ! Entre l’obsession de la conservation et les stratégies développementalistes, entre transmettre et accroître, il faut trouver, ensemble, le bon curseur pour que l’ensemble des patrimoines – naturel, culturel, linguistique,…- puissent servir de levier de développement et faire vivre dignement les habitants de notre commune.